Au menu, des communications sur le processus de développement de la technologie du moustique génétiquement modifié et les biotechnologies, enjeux, opportunités et perspectives en Afrique et dans le monde. Un aperçu a été fait sur la dengue. Target Malaria est un consortium de recherche à but non lucratif qui vise à développer et partager des technologies génétiques nouvelles, durables et économiques visant à modifier les moustiques et réduire la transmission du paludisme.

En 2022, plus de 11 000 000 personnes ont été infectées du paludisme avec 4 243 décès selon le Secrétariat Permanent pour l’élimination du Paludisme (SP/Palu-BF 2023). Malgré les progrès accomplis, la lutte contre le paludisme reste fragile. Les méthodes actuelles ont aidé à baisser le nombre de malades et de décès mais ne sont pas assez efficaces pour éradiquer la maladie en Afrique.

L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé, l’un des quatre instituts du CNRST, en collaboration avec des partenaires internationaux, travaille sur des thématiques de recherche de lutte contre le paludisme telles que : la recherche sur les moustiques génétiquement modifiés comme nouvel outil de contrôle dans le cadre du projet Target Malaria, le développement de vaccins et la recherche de nouvelles formulations d’insecticides et de médicaments contre le paludisme. Ces recherches ont pour but d’éliminer le paludisme.

Dans le discours d’ouverture de cette rencontre d’échanges, le Dr Emmanuel NANEMA, Délégué Général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) a souligné que le CNRST est l’unique système cohérent de recherche publique qui mène des activités de recherche en faveur du développement, et développe des technologies nouvelles afin de faire face aux différents défis importants du pays. « C’est dans ce système de recherche que beaucoup de progrès dans le domaine de la recherche scientifique ont été développés», a affirmé le Dr NANEMA.Il en veut pour preuve la contribution du CNRST à la mise au point du 1er vaccin contre le paludisme avec un taux d’efficacité de 73% , lequel vaccin a été approuvé par l’OMS. A cela s’ajoute le développement et la dissémination des résultats de 06 variétés de maïs à haut rendement dans le cadre du projet «UEMOA Maïs »’’, le foyer amélioré pour réduire la coupe abusive de bois et la mise au point des cartes linguistiques, a-t-il ajouté.

DCRP/MESRI