Ministère en charge de l'enseignement supérieur : les responsables échangent avec une délégation de la FESCI-BF au sujet de sa plateforme revendicative
« D’emblée, nous avons déploré la manifestation de la violence sur le campus. Ce qui n’honore personne, ni les étudiants, ni le système de l’enseignement supérieur », a indiqué le Secrétaire Général du MESRI.
Pour Thomas BAMOUNI, Secrétaire Général national de la FESCI-BF, cette rencontre a été une occasion pour la fédération d’étaler les points contenus dans leur plateforme revendicative. Il s’agit entre autres de l’application de l’article 34 de la loi portant régime général des études du diplôme de Master dans les institutions publiques et privées d’enseignement supérieur et de recherche, du coût élevé du transport pour les étudiants notamment de ceux de l’Université Thomas SANKARA, du manque de la connexion internet, de l’insuffisance des logements et des retards académiques.« Les autorités ont essayé d’apporter des éléments de réponse à certaines préoccupations. On voulait la bonne information ce soir pour la transmettre aux camarades afin que tout le monde soit au même niveau d’information.
C’était pour deux jours de grève, comme les échanges continueront la semaine prochaine, pour l’instant la grève est levée. On espère que les échanges à venir pourront faire bouger les lignes », a fait savoir le Secrétaire Général national de la FESCI-BF.
Pour le Pr PARE , le ministère fait des efforts pour que les points clés tels que les retards académiques, la question de la connectivité, de restauration et de transport puissent trouver des solutions. « C’est plusieurs acteurs qui ont été associés à cette rencontre en vue d’apporter des solutions. Nous avons clairement dit ce qui est faisable immédiatement, ce qui n’est pas faisable aujourd’hui et qu’est-ce qu’on peut faire en tenant compte des aspects académiques. Le projet de la connectivité est en cours et nous espérons que d’ici quelques mois, cela sera effectif », a laissé entendre le Secrétaire Général du MESRI.
Sur le régime général des études du diplôme de Master dans les institutions publiques et privées d’enseignement supérieur et de recherche, le Pr Samuel PARE a indiqué que sa suspension n’est pas à l’ordre du jour car il existe depuis plusieurs années et de nombreux étudiants diplômés ont déjà été formés sur la base de ce régime.
DCRP/MESRI
