Les étudiants ont, quant à eux, fait cas des difficultés liées à l’instabilité de la plateforme Campus Faso et au manque d’infrastructures pédagogiques.

En réponse à ces différentes difficultés, le Ministre THIOMBIANO a expliqué que les ressources allouées au MESRI ont connu une baisse sensible ces dernières années à cause de la crise sécuritaire. Ce qui ne lui permet pas de faire des promesses sur place.Il a par ailleurs indiqué que son département a entamé des reformes afin de résorber certaines préoccupations. Il s’agit notamment de l’enseignement à distance et du projet incubateurs des jeunes diplômés en fin de cycle qui sera mis en œuvre à Bagré.

Cependant, il a invité les premiers responsables du CUG à revoir leur gouvernance et à développer des initiatives locales pour plus de mobilisation de ressources. Il a évoqué par exemple la possibilité d’impliquer les forces vives et les entreprises locales dans la recherche de solutions à certaines difficultés financières en vue d’accompagner le CUG.

Le MESRI a également insisté sur la nécessite de développer une communication interne saine à travers la mise en place des instances, de restructurer les universités en vue de recentrer l’esprit patriotique qui devrait animer tous les acteurs et de collaborer avec la recherche pour des solutions de proximité concernant les applications.

Le Centre Universitaire de Gaoua, rattaché à l’Université Nazi BONI, compte 24 enseignants-chercheurs dont 9 Maîtres-assistants et 15 Assistants et 1581 étudiants dont 1170 garçons et 411 filles.

Avant l’étape du centre universitaire, le ministre a effectué une visite de courtoisie au chef de Canton et au chef de terre de Gaoua pour demander leur bénédiction et leur accompagnement pour la bonne marche du CUG.

DCRP/MESRI