Au sortir de ces rencontres, SEM Nilgün ERDEM ARI a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des échanges. Pour elle, le Burkina Faso demeure un partenaire privilégié.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur les relations sont très bonnes au regard du nombre important d'étudiants Burkinabè dans les universités Turques. Ainsi, cette coopération entre les deux ministères de l’enseignement supérieur mérite d’être renforcée pour permettre aux chercheurs et enseignants de pouvoir travailler ensemble pour le bonheur des deux Etats, a confié la diplomate Turque. Pour ce faire, « l’élaboration d’un protocole de plan d’action pour la période 2023-2026 est envisagée afin de créer une coopération plus étendue entre les universités des deux pays à l’image de celles déjà existantes » a-t-elle conclu.

Pour l’ambassadeur du Royaume du Maroc, SEM Youssef Slaoui, la coopération entre le Burkina Faso et le Maroc n’est plus à démontrer. « C’est environ 200 étudiants Burkinabè qui arrivent chaque année dans les universités Marocaines et aussi pour la formation professionnelle, a-t-il déclaré. Avec le Pr Adjima THIOMBIANO, l’ambassadeur du Royaume du Maroc a aussi parlé de la nécessité de rechercher d’autres perspectives en vue de renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche et aussi de l’innovation.

L’autre volet de la coopération est la suppression de visa entre les deux pays. Cette mesure qui est déjà en application va permettre aux étudiants Burkinabè de voyager librement au Maroc uniquement avec le passeport en cours de validité a soutenu Youssef Slaoui.

En rappel, le partenariat entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina et ceux de la Turquie et du Maroc offre la possibilité au nouveaux bacheliers de poursuivre leur formation dans ces pays et bien d’autres.

DCRP/MESRI