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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Recherche scientifique : Des chercheurs et praticiens de santé analysent des pratiques de prescription présomptive d’antibiotiques.

Il s’est tenu le vendredi 11 juin 2021 à Ouagadougou, un atelier pour analyser l’utilisation des antibiotiques dans le traitement des maladies infectieuses. C’est le Pr Alkassoum MAÏGA, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette activité en présence du Dre Maminata TRAORE/COULIBALY ministre chargée de la Recherche scientifique et de l’innovation et des acteurs intervenant dans les recherches scientifiques.

 

 L’événement a regroupé plusieurs acteurs du monde de la recherche et de la santé de notre pays. Il est vrai que médicaments jouent un rôle important dans la lutte contre les maladies infectieuses, mais nombreux sont les spécialistes qui estiment que leur efficacité est souvent limitée et leur sur-prescription dans les pays à ressources limitées ne disposant pas d’outils de diagnostic, menace l'efficacité du traitement. Cela a même été reconnu comme un problème de santé publique par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le contrôle des résistances aux antibiotiques nécessite des moyens d'interventions et une approche systémique avec des équipes pluridisciplinaires. Cet atelier est une opportunité pour les participants de pouvoir analyser les pratiques actuelles et aussi d'évaluer l’impact d’un paquet d’interventions comportant les outils de diagnostic existants. Ils ont également revisité également la problématique de la communication destinée aux personnels soignants et aux accompagnants sur la prise en charge des cas de fièvre aiguë et les prescriptions d’antibiotiques chez les enfants et adolescents présents aux services de consultation externe au Burkina Faso.

A entendre le Pr Alkassoum MAÏGA, « dans la gestion des maladies, les chemins thérapeutiques que nous empruntons peuvent se révéler inefficaces et déboucher sur des conséquences désastreuses". Le ministre estime que cet atelier est un cadre de concertation entre les chercheurs et les praticiens pour peaufiner leur stratégie. Et le Pr Alidou TINTO d'ajouter que les participants par leurs commentaires et critiques permettront de faire un réajustement.

Deux projets que sont e-MANIC financé par l’Union européenne et FIND-AMR financé par l’Institution FIND basée à Genève en Suisse qui assurent la mise en œuvre des actions.

DCPM/MESRSI