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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Covid 19 et recherche scientifique : La problématique d’implication des tradipraticiens en marche

Depuis l’apparition de la Covid 19 en mars 2020, le ministère en charge de la recherche scientifique a mis sur pied un Comité Ad ’hoc chargé de travailler sur l’apport de la recherche scientifique dans le cadre de la lutte contre cette maladie. Ce comité composé de personnalités multidisciplinaires, en partenariat avec le FONRID et le ministère en charge de la santé souhaitent valoriser les recettes des tradipraticiens dans la prise en charge des cas de Covid 19 au Burkina Faso.

 

On estime à plus de 120 le nombre de recettes reçues des tradipraticiens comme remèdes pour accompagner la lutte contre le Covid19 a expliqué le Président de ce comité Ad’hoc, Dr Serge DIAGBOUGA. Malgré l’engouement des populations pour ces produits, il manque de données scientifiques probantes pour soutenir les propositions des tradipraticiens.
Fort du constat, que l’OMS se dit disposer à accompagner et à collaborer avec des institutions de recherche pour sélectionner les produits de médecine traditionnelle dont l’efficacité et la sécurité clinique peuvent être étudiées pour le traitement de la covid19, le Burkina Faso mobilise ses chercheurs pour accompagner les tradipraticiens pour valoriser leurs recettes médicinales.
C’est Ainsi depuis le 25 novembre 2020 les représentants des institutions de recherches et de santé se concertent pour l’élaboration d’outils d’inventaire, des critères de sélection et d’évaluation des remèdes traditionnels proposés dans le cadre de la prise en charge des personnes atteintes de covid19.

Selon le Dr Serge DIAGBOUGA, les chercheurs veulent impliquer les savoirs endogènes dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 et la nécessité s’impose de mieux connaitre leurs recettes. Pendant une dizaine de jours, les participants vont travailler , entre autres, à élaborer des fiches d’inventaires des recettes reçues des tradipraticiens, les inventorier, proposer des fiches d’évaluation ou d’appréciations scientifiques et ainsi que des conventions.
A l’issue des travaux les départements en charge de la recherche et de la santé seront à même de connaitre les technologies de la médecine traditionnelle.

DCPM/MESRSI