A l’ouverture de l’atelier, le Dr Amadou TRAORE, Secrétaire Permanent de l’Energie Atomique à saluer l’ensemble des participants pour l’intérêt accordé avant la présentation et l’adoption du programme général.
Les exposés ont portés sur le rapport du Plan stratégique de l’enseignement, les activités des Projets nationaux et régionaux en cours. Dans la présentation sur le Renforcement des capacités du service de médecine nucléaire et de radiothérapie du Centre Hospitalo-Universitaire Yalgado Ouédraogo, Dr Florence OUATTARA a fait ressortir les objectifs spécifiques, les forces et les faiblesses du service ainsi que les opportunités tout en relevant cependant certaines menaces à savoir la récurrence des pannes, l’absence de physiciens médicaux ainsi que le faible financement des activités.

Quant au programme cadre national BKF 9006-2020, le Dr Zakaria YAMEOGO de l’Autorité Nationale de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire(ARSN) a présenté les objectifs de ce programme à savoir, renforcer la radioprotection dans les applications médicales et la gestion des déchets radioactifs avant de faire l’état de sa mise en œuvre. A ce niveau, il a fait le point aux participants sur les activités réajustées mais surtout, celles en cours de réalisation comme l’acquisition d’un serveur RAIS, l’acquisition d’équipements pour la surveillance radiologique de l’environnement ainsi qu’une mission d’expert pour assister l’ARSN dans le processus de commissioning des centres de Radiothérapie.

Plusieurs travaux ont ainsi été présenté à savoir : l’utilisation des rayonnements ionisants dans le milieu médical et risques radiologiques, le rapport d'activité
de l’insectarium de BOBO-DIOULASSO, le RAF5083: Mutation Induite pour la résistance du Niébé et du Maïs au Striga gesnerioides et au stress hydrique présenté par le Pr Djibril YONLI de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles. Le modérateur, Pr Martial ZOUNGRANA, Directeur National de l’Autorité Nationale de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire(ARSN) a ainsi salué la clarté des travaux mais surtout, la qualité des auteurs. Tour à tour, les participants ont échangé avec les présentateurs sur des questions pratiques et formulé des recommandations pour plus d’efficience. C’est cette dernière étape qui a mis fin aux travaux de la première journée.

En rappel, le Burkina Faso a ratifié les statuts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), respectivement en 1998 et 1999. Aussi, le Secrétariat Permanent à l’Energie Atomique (SPEA) est une structure de coordination chargée de la mise en œuvre des activités de coopération technique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

DCPM/MESRSI