difficile du Burkina Faso n’a pas favorisé la mise en œuvre normale des activités planifiées. En effet, pour le ministre COULIDIATI « la recrudescence des attaques terroristes dans certaines régions du pays a impacté notre secteur surtout en termes de mobilité des chercheurs dans le cadre de leurs activités ; de même, les effets de la maladie à coronavirus, notamment les mesures barrières et les régulations budgétaires qui s’en sont suivies ont sérieusement affecté le déroulement de certaines activités ». Malgré toutes ces difficultés, des activités ont pu être menées à la grande satisfaction de tous. Ainsi, à la date du 30 juin 2020, le taux global de réalisation physique se chiffre à 51,25% pour un taux d’exécution financière de 30,46%. Comparativement à 2019 ces taux étaient respectivement de 42,51% et 34.45%. Au regard de ces résultats, le ministre n’a pas manqué de saluer les acteurs qui ont contribué à l’atteinte de ces résultats et souhaiter en terme de perspective pour le reste de l’année 2020 « de démarrer les activités qui n’ont pas encore connu un début effectif et de poursuivre celles qui sont déjà entamées »

L’examen du rapport de performance a révélé de nombreux acquis dont entre autres des projets de recherches financés, la tenue du Haut Conseil de la Recherche scientifique et de l’innovation, des technologies protégées, des inventions et innovations vulgarisées, la mise au point d’un prototype de respirateur artificiel à ventilation mécanique et d’un prototype de lave-main automatique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19. Celui du projet de rapport sur les consultations sectorielles a laissé apercevoir les acquis et insuffisances dans la mise en œuvre des politiques publiques du secteur « Recherche et Innovation » ainsi que les principaux défis à relever sur la période 2021-2025.

L’adoption des deux documents a mis fin aux travaux du CSD-RI.

DCPM/MESRSI