Formation en sauvegardes environnementales et sociales : les leaders d’associations estudiantines et délégués d’étudiants de Koudougou outillés
C’est une équipe de spécialistes en sauvegardes environnementales et sociales et de suivi-évaluations qui a été dépêchée à Koudougou pour assurer une formation sur les sauvegardes environnementales et sociales aux étudiants concernés. Trois communications ont marqué les temps forts de ces deux jours de formation.
La première communication a porté sur les sauvegardes environnementales et a été assurée par Aymard TeegWendé KABORE. Le spécialiste a rappelé la sauvegarde environnementale dans le cycle de vie d’un projet et présenter les politiques opérationnelles de la Banque Mondiale (BM). Il s’est beaucoup attardé sur la politique 4.01 encore appelée politique parapluie et relative à l’évaluation environnementale. Quant au cadre de gestion environnemental, monsieur KABORE a situé les contextes dans lesquels s’appliquent la notice et l’évaluation d’impact environnemental. Il a terminé sa communication par le concept Hygiène-Santé-Sécurité-Environnement (HSSE).
La présentation du PAES à travers ses enjeux et perspectives a été le thème de la deuxième communication assurée par le spécialiste en suivi-évaluation Demba TALL.Cette communication a permis aux étudiants de comprendre qu’ils sont avec leurs enseignants, les premiers bénéficiaires du projet à travers l’objectif principal qui est de renforcer les Institutions d’Enseignement Supérieuret de Recherche (IESR) pour en accroitre l’accès et dispenser un enseignement de qualité dans des domaines prioritaires biens définis comme l’agriculture, la science de la santé, l’éducation environnementale et la promotion de la formation des enseignants.
La dernière communication, assurée par madame Awa GUEBRE/ZARE, a porté sur la sauvegarde sociale. Elle a fait savoir aux participants que la politique opérationnelle de réinstallation involontaire de la banque mondiale (politique opérationnelle 4.12) se justifie par le fait que les investissements qu’elle finance dans le développement des infrastructures requiert souvent l’acquisition de terre et de biens privés. Il importe alors d’éviter ou de minimiser la réinstallation involontaire de personnes et les perturbations qu’elle entraine en étudiant toutes les alternatives possibles dans la réalisation du projet. Elle a terminé sa communication en abordant les mécanismes de gestion des plaintes (MGP) et les violences basées sur le genre (VBG).
Au terme de la formation, les étudiants n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction à l’égard de l’équipe du PAES pour la formation reçu. Pour l’étudiant en géographie, Moutapha NOBA, « cette formation a été bénéfique pour moi et mes camarades en ce sens que ce que nous venons d’acquérir vient compléter notre formation universitaire ».
C’est par une remise d’attestations et une photo de famille que la formation a pris fin.
DCPM/MESRSI