C’est plus d’une quarantaine d’étudiants composé de leaders d’associations estudiantines et de délégués d’étudiants qui ont pris d’assaut la salle bleue de la maison de la culture de Bobo-Dioulasso pour participer à la formation initiée par le PAES. Trois communications ont ponctué les deux jours de formation.

La première, assurée par Demba TALL, Spécialiste en suivi-évaluation du PAES a consisté à la présentation des enjeux et des perspectives du PAES. Dans sa communication, il a fait ressortir les objectifs et les composantes du projet ainsi que les dispositifs de gestion financière et de suivi-évaluation. C’est ainsi que les participants ont pu comprendre que l’objectif principal poursuivi par le projet, est de renforcer les instituts d’enseignement supérieur pour en accroitre l’accès et dispenser un enseignement de qualité dans des domaines prioritaires que sont entre autres l’agriculture, les sciences de la santé, l’éducation environnementale et la promotion de la formation des enseignants. Ce qui a permis aux étudiants de retenir qu’ils sont les premiers bénéficiaires du projet.

La deuxième communication a été l’œuvre de Aymar Teeg Wende KABORE, Spécialiste en sauvegarde environnementale et a porté sur les concepts de sauvegardes environnementales, ces dernières dans le cycle de vie d’un projet et le concept hygiène-santé-sécurité-environnement (HSSE). Dans son intervention, monsieur KABORE a mis à nu la chronologie des différents évènements marquants qui ont conduit à la prise de conscience globale des enjeux environnementaux avant d’énoncer les principes qui guident le développement durable. En abordant les sauvegardes environnementales dans le cycle de vie d’un projet, les participants ont pu noter les différentes phases du cycle, le moment nécessaire pour le démarrage du processus concernant les sauvegardes environnementales et sociales, l’applicabilité des politiques opérationnelles de la Banque mondiale et surtout celles déclenchées dans le cadre du PAES : la PO/PB 4.01 (l’évaluation environnementale), la PO/PB 4.11 (les ressources culturelles et physiques) et la PO/PB 4.12 (la réinstallation involontaire). En terminant sa communication sur le concept hygiène-santé-sécurité- environnement (HSSE), le spécialiste a souhaité que de bonnes pratiques puissent être adoptées afin de faire de la sécurité de tous une affaire personnelle dans les lieux de travail.

La dernière communication a été faite par madame Awa GUEBRE/ZARE, Spécialiste en sauvegarde sociale. A travers sa communication, les notions d’aides à la réinstallation et les politiques opérationnelles de la Banque mondiale comme la politique opérationnelle 4.12 (relative à la réinstallation involontaire) la politique opérationnelle 4.10 (relative aux populations autochtones ), les violences basées sur le genre (VGB) ont été abordés. Elle a terminé sa communication sur le plan d’action de réinstallation et les mécanismes de gestion des plaintes.

Les échanges qui ont suivi chaque communication ont laissé apercevoir l’intérêt des étudiants pour le PAES et les questions de sauvegardes environnementales et sociales. Ce qui est d’ailleurs recherché à entendre Aymar T KABORE représentant le Chargé de projet à l’ouverture des travaux pour qui « les leaders d’étudiants sont des acteurs clés et des relais de transmission de l’information auprès de leurs bases ou auprès de leurs collègues ». Il a par ailleurs justifié les questions de sauvegardes environnementales et sociales abordées par le fait que « dans les universités il y’aura un certain nombre de travaux et s’il y a des travaux ça va certainement avoir un impact sur l’environnement immédiat et nous estimons qu’il serait important d’aborder ces questions pour mettre l’étudiant au cœur du processus de réalisation en l’amenant à comprendre le mode de fonctionnement et aussi à lui permettre de jouer le rôle de veille dans son environnement d’études »

La formation s’est achevée par une remise d’attestation aux participants suivie d’une photo de famille.

DCPM/MESRSI