Enseignement supérieur : la Commission Nationale pour l’UNESCO tient son Assemblée Générale
«Contribution des Comités spécialisés, des comités nationaux de programme à la mise en œuvre de la coopération entre l’UNESCO, l’ICESCO et le Burkina Faso : état des lieux, difficultés, défis et perspectives », c’est le thème de cette Assemblée Générale ordinaire. Elle a permis aux organes de la structure de faire l’état des lieux des réponses sectorielles du Burkina Faso à la crise multidimensionnelle et de présenter le bilan des activités des Comités spécialisés et des Comités nationaux de programme de l’UNESCO.
Selon le Pr Réné DEMBELE, Directeur Régional représentant le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, la présente session se déroule dans un contexte particulièrement ardu, marqué par une crise multisectorielle et multidimensionnelle qui ébranle notre pays depuis quelques années. «C’est dans ce sens que nos comités spécialisés ont été invités à mettre en œuvre des projets innovants qui ont un impact tangible sur nos communautés. Mais malheureusement, l’action de la CNU et celle de ses organes ne sont pas bien connues à fortiori capitalisées. Nous faisons aussi face toujours à des défis tels que l’insécurité, les crises économiques et sociales, ainsi que des problèmes d’accès à l’éducation, qui représentent des obstacles considérables à notre progrès », a-t-il indiqué.
Pour le Secrétaire Général du CNU, Dr Vincent SEDOGO, depuis plus de soixante ans, la coopération entre l’UNESCO, l’ICESCO et le Burkina Faso a toujours été marquée par une volonté de promouvoir l’éducation, la culture, la science et la communication pour le développement de notre pays. Des décennies durant, des avancées notables ont été réalisées dans plusieurs domaines, mais il est important de reconnaître que des efforts restent à faire.« La présente Assemblée Générale nous donne ainsi l’occasion de réfléchir sur la nécessaire synergie entre nos comités spécialisés et la manière de la renforcer au prisme des défis auxquels nous faisons face. En effet, les crises multiples, qu’elles soient socio-économiques ou environnementales, ont des répercussions sur notre capacité à atteindre nos objectifs communs. La mobilisation des ressources, la formation des acteurs locaux, et l’accès à l’information sont autant de barrières qui limitent notre efficacité », a souligné le Dr SEDOGO.
Cette AG a également permis d’examiner et d’adopter le bilan des activités de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et de définir des stratégies en vue de la rendre plus opérationnelle.
DCRP/MESRI