Ces résultats ont permis à l’IRSAT de remporter de nombreux prix au Burkina et à l’extérieur. Le Pr Adjima THIOMBIANO a félicité l’ensemble des chercheurs pour les résultats présentés. Il a toutefois invité le DG du CNRST à travailler à vulgariser ces résultats de la recherche afin de mieux vendre ces technologies. « C’est de voir de concert avec la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) comment organiser au moins 72 heures pour mettre en lumière tous les chercheurs qui interviennent dans les différentes étapes depuis la production à la conservation en passant par la transformation. Ça peut être sous un thème tel que la contribution de la recherche à l’équilibre nutritionnel et agro-alimentaire… dans la vision même de l’initiative présidentielle sur l’agro-sylvo-pastoral », a instruit le Ministre THIOMBIANO.

Au Programme Coton de l’INERA, le Ministre a échangé avec les acteurs intervenant dans le fonctionnement de cette structure qu’il qualifie de stratégique. Il a visité aussi des laboratoires où sont exposés les fruits de la recherche en matière de coton. A ce niveau les recherches se mènent aussi bien sur la fibre, sur les graines que sur les amendements des sols.

A la Direction Régionale de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) des Hauts-Bassins, le Ministre s’est prêté au même exercice. Cette direction dispose de laboratoires performants où se mènent des travaux de recherche contre des pathologies comme le paludisme, la dengue et bien d’autres.

Cette structure héberge également les activités de Target Malaria. L’instigateur principal, le Pr Abdoulaye DIABATE a présenté ce projet et le processus de recherche sur les moustiques génétiquement modifiés dont le seul but est de faire face au paludisme.« s’il y a un fléau qui frappe durement les pays tropicaux dont le Burkina, c’est la question du paludisme et c’est l’un des instituts qui se donnent à cœur joie dans la recherche des solutions pour combattre cette maladie à travers des travaux de recherche axés sur le vecteur mais aussi sur le parasite», s’est réjoui le Ministre chargé de la recherche.

La question de l’insuffisance des ressources financières et humaines a été une fois de plus évoquée.

Pour le Pr Adjima THIOMBIANO, avec une bonne réorganisation de la recherche, il est possible de tirer profit de tout ce que les chercheurs abattent en termes de revenus financiers.

S’agissant des ressources humaines, le Ministre a apporté une bonne nouvelle aux chercheurs.«Au dernier Conseil des Ministres, à travers le plaidoyer que le MESRI a eu à mener sur un souhait initial de 100 techniciens de recherche pour l’ensemble des IESR, le Chef de l’Etat a instruit de recruter 200 techniciens », a-t-il indiqué avant d’inviter les chercheurs à la persévérance afin de rendre la recherche burkinabè encore plus performante.

DCRP/MESRI