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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Agence Nationale de Biosécurité (ANB) : Le Burkina Faso valide le 4ème rapport sur la mise en œuvre du protocole de Cartagena

Il s’est tenu ce 30 septembre 2019 à la maison de la femme, dans la capitale Burkinabè, un atelier national de validation du 4ème rapport sur la mise en œuvre du protocole de Cartagena en Colombie, ratifié par le Burkina Faso à l’instar de plusieurs autres pays en 2003. En son article 35, le protocole de Cartagena prévoit que chaque pays signataire fournisse un rapport national sur la mise en œuvre des accords contenus dans ledit protocole. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Serge DIAGBOUGA, conseiller technique représentant le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation

 

Le protocole de Cartagena en 2003 a été ratifié pour prévenir des risques biotechnologiques en rapport avec la convention sur la diversité biologique. L’objectif de ce protocole est d’assurer un degré adéquat de protection pour le transfert, la manipulation et l’utilisation sans danger des organismes vivants modifiés résultant de la biotechnologie moderne qui peuvent impacter négativement sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité en tenant compte également des risques pour la santé humaine.   

Le rapport du Burkina validé est bâti sur les réponses d’un questionnaire de 187 items se rapportant à l’application du protocole de Cartagena et l’application du protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur.  Selon madame Chantal ZOUNGRANA/KABORE, Directrice générale de l’ANB, « ces questions ont pour but d’évaluer la conformité que le pays a vis-à-vis de la biosécurité au niveau national. A l’issu de ce rapport, le Burkina sera évalué et on saura si nous sommes conformes  aux applications, si nous travaillons conformément aux applications pour assurer la sécurité des populations. Il sera apprécié aussi, l’effort qui a été fait entre 2015 et 2019 sur des aspects comme le renforcement au niveau institutionnel, sur les évaluations des risques ainsi que les difficultés que rencontre le Burkina en matière de biosécurité. »  

Le représentant du ministre, Serge DIAGBOUGA a salué la nécessité de la tenue d’une telle rencontre. « Il est essentiel pour nous que l’ensemble des acteurs s’approprient le rapport qui a été produit par l’ANB de manière à ce qu’au sortir de l’atelier, nous ayons un rapport propre validé, parce qu’il sera mis à la disposition de la Communauté internationale » a-t-il souligné.

DCPM /MESRSI