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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Enseignement Supérieur : les acteurs formés sur les sauvegardes environnementales et sociales

Les 26 et 27 septembre 2019, les acteurs de l’enseignement supérieur du public comme du privé ont été formés à Koudougou sur les sauvegardes environnementales et sociales. C'est le Projet d’appui à l’Enseignement supérieur (PAES) qui a initié la formation au profit des acteurs du monde universitaire.

 

Cet atelier de Koudougou a regroupé les acteurs des universités publiques et privées du Burkina. Assurée par deux spécialistes, un environnementaliste et un sociologue, cette formation a permis d’aborder plusieurs thématiques dont les politiques opérationnelles de la Banque mondiale, les instruments globaux et spécifiques de sauvegardes. Les sauvegardes environnementales et sociales ont pour but d’éviter, de minimiser, d’atténuer et/ou de compenser les risques et impacts potentiels environnementaux et sociaux négatifs

Elles visent également à bonifier les impacts potentiels positifs des projets et programmes et à s’assurer que les impacts environnementaux et sociaux sont évalués de façon appropriée durant la préparation des différents projets en rapport avec l’Enseignement supérieur. Les questions environnementales sont devenues tellement importantes que leur non-respect peut amener le partenaire financier, en l’occurrence la Banque mondiale, à suspendre ou bloquer son financement pendant plusieurs mois. C’est justement pour éviter ce genre de situation fâcheuse que la formation de Koudougou se tient.

 « Le Burkina Faso bénéficie de l’accompagnement de la Banque mondiale à travers les fonds IDA pour la mise en œuvre du PAES. La Banque mondiale accompagne donc la réalisation de l’Université virtuelle et ses espaces numériques ouverts. Pour ce faire, il y a certaines réalisations. Et qui dit réalisations, sous-entend que les infrastructures mises en place peuvent avoir des impacts négatifs ou positifs sur la zone du projet, notamment sur le milieu biologique, physique mais également sur le milieu humain. For de ce constat, il est impératif que la sauvegarde environnementale soit véritablement mise en œuvre. C’est ce qui est inscrit à cette formation car à travers les instruments que nous connaissons, il est fait référence qu'il faut renforcer les capacités des acteurs qui sont constitués de l’unité de gestion du projet, des acteurs en charge du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, la communauté universitaire, les entreprises qui travaillent sur le terrain ainsi que les populations riveraines du projet » a expliqué monsieur Aimar KABORE spécialiste de l’environnement et formateur à cet atelier.

En effet, très souvent les questions de sauvegardes environnementales et sociales conformes aux politiques et directives environnementales ne sont pas assez prises en compte dans nos contrés. C’est pourquoi il est nécessaire que les parties prenantes au Projet d'appui à l’enseignement supérieur s’approprient les notions de sauvegardes environnementales et sociales pour une meilleure réussite du projet.

DCPM/MESRSI