C’est un panel dont les communications ont été animées par des sommités du monde de la recherche scientifique qui nous a été donné de constater. Trois communications ont rythmé les travaux de la journée. La première, portant sur la biotechnologie agricole et environnementale a été animée par le Dr Valentin S. Edgar TRAORE, généticien en amélioration des plantes et coordonnateur pays de OFAB-Burkina. Son exposé a permis de comprendre l’existence de la biotechnologie traditionnelle et celle moderne. Mais dans l’ensemble on retient que la biotechnologie intervient dans l’amélioration végétale.

La deuxième communication a été l’œuvre de Dr Oumar TRAORE, directeur du laboratoire national de biosécurité et a porté sur la biosécurité. A travers le raisonnement du communicateur, on a pu noter que la biosécurité est un ensemble de mesures pour contrôler les risques potentiels associés à l’utilisation des biotechnologies modernes. Les risques potentiels sont de divers ordres. Il ya les risques environnementaux et les risques pour la santé humaine et animale. Cependant, le laboratoire national de biosécurité veille au grain pour minimiser ces risques.

La troisième et dernière communication a été assurée par Dr Noel ROUAMBA et portait sur la bioéthique. Tous les concepts se retrouvant dans la bioéthique ainsi que les principes comme le respect de la personne, la non malfaisance, la justice et la bienfaisance ont été développés.

Ce panel a été d’une grande importance pour les participants au regard des débats menés après les différentes communications. Dr Kayabi TOUGOURI, Secrétaire général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) qui a modéré les travaux, a souhaité que ce cadre d’échange puisse permettre aux participants de se familiariser avec les notions de biotechnologie agricole, de biosécurité et de bioéthique et à leur tour, aider à ce que la population s’en imprègne.

Les travaux ont pris fin avec la présentation du prix OFAB suivi de la photo de famille.

DCPM/MESRSI